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vendredi 15 novembre 2013

Communiqué de presse 8

Bilan de la nuit d’occupation et de la manifestation du 15 novembre
Jeudi 14 novembre, près de 200 parents réunis en assemblée générale au collège en présence de Mme Catherine Peyge, maire, et M. Jean-Christophe Lagarde, député, ont décidé d’occuper les locaux durant la nuit, accompagnés d’une délégation de l’équipe éducative. 25 parents et enseignants ont passé la nuit dans l’établissement.


Inquiets et en colère, les parents ont également décidé d’une nouvelle manifestation en direction de l’Inspection Académique ce vendredi, dans le but d’obtenir une nouvelle audience au rectorat, en présence cette fois de personnes ayant une réelle capacité de décision.


La manifestation a rassemblé près de 100 personnes : parents, équipe éducative, personnels de service et, une nouvelle fois, Mme Catherine Peyge et M. Jean-Christophe Lagarde, venus démontrer leur soutien à la revendication portée par le cortège.


L’occupation nocturne et la manifestation ont permis d’obtenir une audience, (18 novembre 14h), au rectorat de Créteil. La délégation viendra accompagnée d’un cortège bruyant, symbole de l’ampleur de la mobilisation et rappelant l’institution à ses responsabilités. Le collège restera bloqué par les parents ce jour-là.


Un bien étrange sens du dialogue
Depuis le début de la mobilisation, les élus de tous bords politiques et de tous niveaux (maire, député, sénatrices) se sont adressés au Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN) ainsi qu’à la Rectrice. Ils se sont heurtés à un silence incompréhensible : leurs appels n’ont pas été reçus, aucune réponse n’a été donnée à leurs courriers, à tel point que M. Lagarde et Mme Assassi (sénatrice de la Seine-Saint-Denis) ont fini par s’adresser directement à M. Vincent Peillon.


Ce silence vis-à-vis des représentants politiques rejoint le silence tout aussi choquant opposé aux familles et à l’équipe éducative : il aura fallu 9 journées de grève et de blocage, 2 manifestations et une nuit d’occupation pour qu’enfin, l’institution réagisse et accepte d’amorcer un dialogue.

Les instances de l’Education nationale ont pris la responsabilité de laisser manquer 10 jours de classe à près de 600 collégiens, en persistant dans un refus de dialogue au sujet duquel on ne peut que s’interroger. Pourquoi faut-il en venir à des moyens si extrêmes pour, simplement, être entendus et obtenir satisfaction d’une demande que tous s’accordent pourtant à reconnaître comme légitime ?

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